La technique du vitrail au plomb
La technique du vitrail au plomb est la plus ancienne. Elle consiste à maintenir le verres entre eux grâce à des barres de plomb dont la section est en forme de H. Les verres sont insérés dans les profils du plomb et seules les intersections sont soudées. Ces intersections sont soudées des deux côtés du vitrail pour garantir la solidité de l’ensemble.
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Le dessin
Tout commence par le dessin du projet sur un papier cartonné. Une fois ce dessin réalisé, il est reproduit sur du papier calque.
Les étapes de la fabrication d’un vitrail au plomb
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La préparation des gabarits
Le papier cartonné est découpé, tout en tenant compte des jeux et des espaces occupés par l’âme du plomb (la barre horizontale du H). Afin de s’affranchir de ces derniers espaces, l’opérateur doit laisser une bande de 2 mm entre chaque verres du vitrail. Il peut utiliser des ciseaux spécifiques à trois lames qui découpent le carton tout en laissant une bande de 2 mm entre chaque pièces.
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La coupe des verres
Dès lors que les gabarits en carton sont découpés, le vitrailliste peut commencer à couper le verre. Il utilise un coupe-verre muni d’une roulette en carbure de tungstène. Cette roulette, qui longe les contours du gabarit en carton, provoque une vibration sur le verre, lui indiquant l’endroit de la coupe. A l’aide d’une pince à détacher, l’opérateur sépare ensuite les morceaux de verre. Il peut en arrondir les angles grâce à une pince à gruger. Enfin, il les dépose un à un sur le papier calque réalisé à partir du dessin.
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La mise en plomb
La mise en plomb commence en bas à gauche (pour les droitiers) ou en bas à droite (pour les gauchers). Deux barres de plomb y ont été placées pour recevoir les premiers morceaux de verres. Afin d’aider le vitrailliste, un chemin de plomb (sur papier) indique les passages des plombs et note l’ordre de montage. Il existe des interdits, comme par exemple le fait de mettre une barre de plomb qui traverserait tout le vitrail ; ce qui affaiblirait la rigidité de l’ensemble.
Les verres s’insèrent dans les barres de plomb et, au fur et à mesure du montage, les barres de plomb entrent les unes dans les autres. Les soudures seront justement appliquées aux endroits de ces intersections. Mais auparavant, il faut rabattre les ailes de plomb à l’aide d’une spatule en plastique.
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Les soudures
Une fois que tous les verres du vitrail sont sertis avec les barres de plomb et que les ailes des plombs sont rabattues sur les verres, l’opérateur peut envisager de procéder aux soudures. Avant de démarrer cette étape, il doit vérifier que son vitrail respecte bien les dimensions souhaitées et les équerrages. Il mets un peu de décapant sur les intersections et dépose de l’étain à l’aide d’un fer à souder. Quant toutes les intersections d’une face du vitrail sont soudées, l’opérateur effectue la même chose de l’autre côté (mais sans avoir rabattu les ailes de plomb).
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Le masticage
Le verso du vitrail sera la face exposée aux intempéries d’où le besoin de l’étanchéifier. Un mastic liquide est glissé entre les verres et les ailes de plomb (non rabattues de ce côté du vitrail). Une fois sec, ce mastic composé de blanc de Meudon, d’huile de lin, de noire de fumée et de siccatif, solidifiera l’ensemble. Mais avant ça, il faut rabattre les ailes de plomb et nettoyer la face salie par le masticage. L’utilisation de copeaux permet de retirer les excédents de mastic.
